Dimanche soir : ce blues silencieux des célibataires connectés

On connaît tous ce moment : le dimanche soir, la lumière décline, l’esprit s’alourdit, et l’on se retrouve seul face à son téléphone. Pour beaucoup de célibataires, c’est une soirée de connexion intense mais aussi de doutes, d’attentes et de fatigue mentale.

Selon le Dr Florian Ferreri, ce « blues du dimanche soir » toucherait environ 50 % de la population française, c’est une mélancolie diffuse, une appréhension de la semaine à venir, un stress latent. selon Louie Media+1

L’enquête de Médiamétrie sur l’année Internet 2023 montre que les sites et applis de rencontre en France attirent plus de 2,3 millions de visiteurs uniques chaque jour, en hausse de 9 % par rapport à 2022, preuve que nous sommes nombreux à traîner en ligne. BFMTV Et plus globalement, on compte en France environ 7,2 millions d’utilisateurs d’applications de rencontre. Statista

Si tu fais partie des célibataires qui « scrollent » dimanche soir après dimanche soir, tu n’es pas seul. Derrière l’écran, on espère un match, un signe d’intérêt, un message inattendu. Mais plus on reste connecté longtemps, plus l’angoisse monte : « pourquoi personne ne répond ? », « est-ce que je suis invisible ? ».

Le paradoxe est cruel : ces plateformes promettent la connexion, mais renforcent parfois le sentiment d’échec. Un sondage pour Le Point révèle que 44 % des utilisateurs français se disent « insatisfaits » des applis (Tinder, Badoo, Happn…) et que seulement 20 % des célibataires envisagent encore d’y recourir pour une relation sérieuse. Le Point.fr

Cet usage prolongé est souvent un mécanisme d’adaptation : pour pallier l’ennui, la solitude, l’incertitude. Mais si le temps passé à swiper devient compulsif, il peut fragiliser l’estime de soi.

Alors, chers célibataires du dimanche soir, quelques idées WTM pour transformer le blues en énergie :

• Fixer une limite : se donner 20 à 30 minutes max pour les apps, puis fermer l’écran.

• Prévoir une transition douce : un café, un bain chaud, la lecture d’un texte inspirant… quelque chose de tangible pour reterritorialiser le soir.

• Préparer quelque chose de petit mais concret pour lundi : un objectif perso, un message à un ami, une sortie.

• Varier les rencontres hors écran : l’amitié, les réseaux, les ateliers, les sorties ; relâcher la pression de « faire matcher » à tout prix.

• Se rappeler que l’amour n’est pas un algorithme : chaque “non-match” ne détermine pas ta valeur.

  
  

Parce que chez WayTwoMatch, on n’est pas là pour promettre du parfait, mais pour accompagner l’authenticité dans l’attente. Le dimanche soir, ce n’est pas une échéance, c’est une porte vers un lundi plus léger, à condition de le traverser avec intention plutôt qu’avec instabilité.